Fillette je te revois
Toute petite et déjà si grande dans ta tête
T'inventer des histoires pour ne pas avoir à penser
Les répéter à voix haute pour couvrir les silences
Tes yeux ne pleuraient pas
Tu étais l'étoile qui réchauffait son cœur
Qui faisait naître dans son regard une note de douceur
Un sourire sur ses lèvres rosées
L'enfant qui devait la sauver
La délivrer de ses douleurs
De toute cette détresse qui l'envahissait sans cesse
Tu ne te plaignais pas
Gai comme un pinson
Tu te contentais de l'aider
La serrer dans tes bras la couvrir de baisers
Un jour toute réjouie elle revint
La vilaine bête de l'écran avait disparu
A deux contre l'ennemi vous aviez gagné
Plus de père la maladie l'avait effrayé
Un autre monde plus joyeux l'avait attiré
Peu importe votre bonheur sera la clé qui vous ouvrira la porte d'une autre vie
Il sera parfum d'amour et répandra son arôme tout autour de vous
Écrit par roserose
La vie est faite de petits bonheurs qu'il faut savoir intercepter.
Catégorie : Divers
Publié le 03/05/2016
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Un poème qui est triste et aussi plein de douceur. | |
jacou |
Merci pour ce gentil commentaire | |
roserose |
Souvenir d'une sœur...de cœur, de soi enfant ? J'aime cette polysémie qui fait tout le charme élégiaque de ce poème aux accents de vérité où la mort jamais nommée rôde. C'est beau roserose! | |
Moi80 |
Et bien changement d'avatar je ne saurais dire pourquoi et une grosse faute (je ne sais)que je n'ai pu rectifier | |
roserose |