Il me fait souffrir mais je choisis de subir,
Je ne serais que pire s'il devait partir.
Je voudrais dire, qu'il rendra mes sourires,
M'obstine d'écrire, lors d'un long soupir.

Car c'est avec lui que ma vie se dessine,
Et que chacun de mes ennuies se calcine.
Sûre, je suis un chemin qu'on m'illumine,
Je détruis le peu d'obstacles qui dominent.

Ses bras s'ouvrent puis je me retrouve si près,
Tâche qui couvre, un être censé la protéger,
Que son souffle découvre, peau abandonnée,
Clef qui entrouvre, des souvenirs oubliés.

Du creux de ses lèvres, mensonges s'évadent,
Sentant ma fièvre, il chante sa tirade.
Rapide lièvre s'effondrant en cascade,
Je le sèvre, de mon amour qu'il dégrade.