Je la vois si distante, si proche,
Son regard est vide, reste figé.
Son attente a brisé sa torche,
Censée effacer rides et passé.
Lorsque l'esprit craint de s'occuper,
Prière est le chemin offrant la paix.
Face à tant de questions inexpliquées,
Contre le ravin, choisis d'animer.
Courez, au vent, criez pour oublier,
Que la peur qui hante tous les hommes,
N'est qu'une froide et dure réalité.
Toi, tu penses être mais nous sommes,
Ils furent présents, tu seras absent,
Le monde tourne et se répète,
La nature sème dans le néant,
Récolte au coeur de la tempête.
Viendra le jour, au bout de tes forces,
Tu devras cesser tes activités.
Face à la peur du temps, tu t'efforces,
Souvenir, coula sur ta joue glacée.
Quand plus rien ne vient te déranger,
Ton âme parcourt au delà du ciel,
Cherche ceux dont leur coeur a gelé.
L'abeille trouverait-elle son miel ?
Au fond, elle essaye de ressentir,
Redoute le sombre, repousse le noir,
Personne n'a osé lui décrire,
La vie en tant que mort jusqu'à ce soir.
Écrit par seleyna
Pleurer n'est pas une honte, faire pleurer en est une.
Catégorie : Triste
Publié le 23/12/2018
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J'aime cet angle par lequel l'écrit aborde l'instant où l'âme recontre la "vie" en tant que mort..puisque personne n'en est revenu jusqu'à ce jour pour toutes il sera découverte et belle surprise...peut être... Bravo Seleyna ! |
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Yuba |
Beau poème, solennel et profond. Je vais le relire maintes fois car il offre de belle manière matière à réflexion. Merci Seleyna et bonnes fêtes. | |
jacou |
Un beau poème qui nous oblige à la réflexion, c'est profond. Bravo et merci pour ce partage. Amitiés Daniel |
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lefebvre |
fascinant par ses questionnements sur l'humanité:) | |
romantique |