Quand toi dans ton ouest tu erres
A m'attendre dans ton estuaire,
Moi, seule, je retiens mon être
Qui à peur d'aimer, peut-être...
Tu m'appelles de ta voix en or,
Moi, pour ne pas perdre le nord,
Je renie tout ce qui parle désir
A commencer par ton sourire.
Si la rose des vents me porte
A contre courant vers ta porte,
Si mon coeur se noie en amour,
Une peine s'ajoutera à mes jours...
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Amour
Publié le 09/07/2015
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Commentaires
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Posté le 09/07/2015 à 06:29:59
La crainte du futur? Ne pas vouloir s'éloigner de ses racines ch'tis où tu te sens en sécurité? Un conseil, tentes le coup car qui ne risque rien n'a rien. Mon épouse est une ch'ti également (Jenlain 59) et moi je suis à l'opposé, elle a tenté le coup il y a bien des années, trois décennies exactement et ma foi aucun de nous deux n'a à se plaindre. Alors laisses-toi guider par la voix en or et ensuite qui vivra verra. Merci Silencieuse pour cet écrit du cœur qui offre une belle émotion à tes vers choisis et profonds. |
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mercury |
Posté le 09/07/2015 à 11:20:53
viens dans le Sud on manque de poétesses comme-toi! | |
pat |
Posté le 09/07/2015 à 14:09:25
L'engagement sentimentale...mouais...sais pas trop. | |
silencieuses59 |
Posté le 09/07/2015 à 15:03:25
Je suis triste pour vous, mais je comprend bien que l'amour perdu fait mal, mais quel pied lorsqu'on tombe à nouveau amoureux! Joli poésie quand même, j'ai bien apprécié. | |
Musouka |
Posté le 09/07/2015 à 17:02:57
Le poème ne parle pas d'un amour perdu, mais d'un amour en horizon...peut-être possible ou pas... | |
silencieuses59 |