D'un sang qui saigne à mort,
Je signe encore l'amor !
Engourdie de changrin
Cherchant d'autres refrains,
Comme une enfant perdue
J'essuie mes joues fendues...
Si dans mes nuits je te nomine,
C'est encore que mes rêves tu domines.
Il y a tellement de chemins
Pour ne plus attendre tes mains,
Et dans un ciel infini
La seule étoile que je ne renie
La plus brillante, la plus filante,
Qui dans mon coeur se plante.
Abasourdie par cette abscence
Où les silences deviennent espérance,
Et la peur de toujours m'y noyer
Sur celle d'avoir peur de t'oublier...
Qu'as tu fais de nos fous rires ?
Que vais je faire de nos souvenirs ?
Qu'ils sont minables les "je t'aime"
Aussi malades qu'un visage blême
Mais tellement vrais et tellement forts
Qu'ils feraient trembler des châteaux forts...
Et pour que cet amour me fasse taire,
Il faudrait que je m'enterre...
Vois tu ?! le coeur est insensé,
Il me sait pourtant blessée
Mais il refuse d'effacer
Ton image de mes pensées !
Un jour, je t'oublierai peut être...
Ce jour, fera revivre mon être...