Les ans ragés du cœur d'une enragée d'amour de folies pas sages, j'erre, d'illusions passionnées...À moi pourrait s'offrir vingt cœurs, jamais ne s'éteindra l'alarme de mon tambour ! Et si mes yeux vainqueurs sauvaient encore l'amour, elle sonnerait la larme au Sol des troubadours. On pourrait se faire croire, on pourrait se mentir, et croire qu'il serait sain de se dire au revoir... Dans un suprême adieu, en serions nous des saints ? Mais que faire nom de dieu quand il s'accroche à nos seins ?! Je dessinerai à l'encre fluide de mes veines, pour enterrer la rage de mes guerres. Et si vous n'êtes qu'un homme moi je ne suis qu'une femme, nous ne sommes que sales mômes aux désirs infâmes ! Vous lirez bien ceci quand je dirais cela, les gens n'ont de valeur quand ils ne sont plus là... On trouvera toujours pire, toujours pire ailleurs... Moi, j'attends le meilleur c'est peut-être moins pire,  je tenais d'ailleurs à bien vous le dire...Vous, fenêtre sur cour et moi celle sur jardin, votre souffle est bien court le mien est moins radin... Fermez ça s'il vous plaît... J'ai comme un mourant d'air, d'avoir tant naviguée dans les courants de cette ère... J'irai chercher l'entrée où la porte s'ouvrira juste au son de mes pas... Chacun de son côté pour ainsi mieux rimer, pour mieux se raconter qu'on aurait pas su s'aimer... À ceux qui comptent l'amour, bien moi je lève un doigt, je contre et conte l'amour et ça ne se doit pas...