J'ai bercé mes oreilles au son de mon chagrin.
C'était hier soir qui voulait fuir ce matin.
C'était des larmes ça c'est certain
Ou peut être la pluie je ne sais plus bien
C'était d'une pathétique tristesse
Celle où mes yeux revoient ta tendresse
Où mon coeur est cogné par la détresse
Où ma volonté se change en paresse
Mais putain c'qu'il était triste ce film
Où ton souvenir soudain se réanime
Où ton corps et le mien de nouveau riment
Où t'aimer redevient un crime
J'ai mouillé seule les draps d'un lit
De mes yeux percés, vides et démolis
Et quand la nuit enfin, enfin a pâlit
J'ai pensé, "il n'y a pas de femme plus embellie"
Que celle qui a pleuré sans rancoeur
Un amour fort au goût de liqueur
Sur l'oreiller sortant vainqueur
Bien moins noyé que son coeur
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Triste
Publié le 30/10/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de silencieuses59 au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 31/10/2016 à 12:38:34
Triste et beau. | |
Iloa Mys |
Posté le 31/10/2016 à 18:34:15
Bonsoir, Purée! C'est beau ! |
|
Dingo |
Posté le 02/11/2016 à 21:31:16
C'est magnifiquement triste ... | |
MARIE L. |