Une flamme s'éveille, une flamme s'éteint
Au creux d'un lit, aux creux des reins
Combien naissent de passions
Dans ces berceaux éphémères
Où couleront dans leurs sillons
Des larmes au goût de mer
Les chevaliers se servant
Des perles de nos corps
De leurs épées soulevant
Le matelas d'or
Une femme s'éveille, une femme s'éteint
Essuie son lit, de ses deux mains
Combien meurent de passions
Dans ces tombeaux recouverts
Où les contemplations
N'ont plus que l'œil sévère
Les déesses sont priées
De reprendre leur corps
Des nuits sans crier
Le matelas dort
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Triste
Publié le 06/01/2017
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Commentaires
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Posté le 06/01/2017 à 10:35:01
Posté le 06/01/2017 à 23:23:13
J'aime ce poème, ce jeu de femme et de flamme ! | |
jacou |
Posté le 07/01/2017 à 14:38:59
Oui, superbe poème ! | |
Galerion |
Posté le 10/01/2017 à 19:54:12
Bonne et heureuse année silencieuse :) | |
MARIE L. |