La chaleur de mon corps n'a pas de limites,
A travers champs et montagne elle saura trouver,
Ta flamme vacillante pour la raviver.
Comme le bois crépitant d'une marmite.
Fuite du temps seulement,
Mais pas des sentiments.
J'aime ta roche malléable,
Elle seule sait me rendre aimable.
Toi seule sais me donner ce bonheur.
Jaloux, je côtoie trop le malheur.
Ah ! Cela me ravive la peur,
Celle que ce soit déjà mon heure.
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Commentaires
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Posté le 07/03/2011 à 23:51:07
très joli poème "fuite du temps seulement mais pas des sentiments" | |
angelique |
Posté le 06/06/2011 à 18:24:41
Paroles de sculpteur ? Chaque art confine à l'autre, en effet. J'écris de la poésie, mais il m'est aussi arrivé d'y songer... Le Désespoir du Peintre Vertige embrasé aux feux-follets du Léthé, La courbe satinée comme par un baiser Qui trop loin s’épancha, l’arrière de la joue Sur sa nuque aux cheveux d’ambre où la lune vient Descendre, fourbement se retire et se joue Sur le frais lacrymoire d’une épaule, enfin, Faite pour les sculpteurs les plus audacieux. Mais j’eusse aimé être peintre, ô ma destinée, Osant un humble affront, pour tracer les gracieux Contours de ton visage, et n’offrant qu’une idée. Joël Gissy |
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Joel Gissy |