La moiteur de la nuit équatoriale, me pèse et pourtant ;
Rien au monde, ne me ferait quitter, la terre d'Afrique.
Même si je ne suis pas des leurs, cette terre rouge sang,
Tiède et généreuse, qui se pare, d'une faune, mirifique,
Fait de moi ce qu'elle veut ; je me fonds en elle, ivrement.
Entendez ! écoutez ! dansez !chantez ! Sur ces musiques,
Fabriquées, de rythme, de percussion, et de sentiments.
Regardez ces volées d'oiseaux aux couleurs exotiques,
Enchanter, nos yeux écarquillés, émerveillés, adolescents.
Écoutez ces cris mélangés, de ces animaux prolifiques,
Faisant de la nuit, l'antre de nos peurs, d'appréhension.
Lointain, tu nous regardes, toi peuple de la belle Afrique,
Tu nous envies, nous, à souhait : “Civilisation…illusion“ ?
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Commentaires
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Posté le 08/02/2012 à 07:07:53
Superbe! vous aimez la magie de la terre africaine comme moi j'aime celle mystérieuse du grand Nord québecois. Merci à vous | |
CRIS |
Posté le 08/02/2012 à 10:00:21
L'Afrique est un paradis pour les conteurs et les poètes mais il faut y avoir été pour en connaître toute la beauté. J'ai aimé et retrouvé quelques souvenirs. | |
TANGO |
Posté le 08/02/2012 à 22:59:36
très beau poème on aurait envie d'être à ta place, bien sûr que la civilisation devenue extrême est une illusion que tu fais bien ressortir dans ton poème joli fin amicalement Absoleme |
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absolème |