Me nourrir est un art où mon épouse excelle,
Il n'est pas un repas me laissant sur ma faim.
A ce régime là, jamais je ne me plains,
Mon plaisir est total devant ce don du ciel !
Menu de chaque jour où bien table de fête
Inspirent au cordon bleu que je salue bien bas,
A sublimer encore quelque bonne recette
Mitonnée pour ravir de joie mon estomac…
Grâces soient donc rendues à ce chef de cuisine,
Louangeons son talent, et félicitons-la.
Ou le vulgum pecus* se shoote au Nutella,
Un tout autre menu vient flatter mes narines…
Guéri à tout jamais des Mac-do d'Amérique,
La table de ma mie reste ma préférée,
Oû je savourerais, après l'avoir humé,
Un plat bien mijoté aux senteurs exotiques…
(acrostiche)
vulgum pecus* - les ignorants, la masse, le commun des mortels
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Certes il "faut manger pour vivre et non vivre pour manger" mais il faut reconnaître que la narration poétique que vous faites du "bien vivre" "bien boire" et "bien manger" incite quelque peu à rendre l'adage obsolète, dans tous les cas félicitations au poète gastronome ainsi qu'à Madame à qui je me permets de présenter mes hommages, belle journée poète émérite. | |
amnous |
Encore un petit chef d'oeuvre à ton actif. Je ne me lasse pas de te lire. | |
TANGO |
Comme les précédents copains, j'ai été ravie, émerveillée par ce binôme de deux talents unis si joliment par l'amour, ça se sent très bien ainsi que les bonnes odeurs issues de la cuisine de la savante épouse, merci, merci. | |
flipote |
J'aime, c'est ce que me disait mon mari encore ce midi, lol Pétale d'oeillet. |
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rebecca |
J'approuve totalement. Et je m'incline bien bas devant un maître de l'acrostiche. Ce poème me fait penser à Jacques Brel dans les Bonbons 68 : Et tous les samedis soir que je peux Germaine j'écoute pousser mes cheveux Je fais "glouglou" je fais "miam miam" Je défile criant "Paix au Vietnam" |
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Bragi |