J'avais passé la matinée
À voir ce garçon dynamique
Mettre un bout de papier mâché
Près de la porte automatique
De mon métro trop carnassier.
Il dit un jour que l'instrument
Polit la note sans un bruit
Pour un lourd amoncellement,
Si bien que la veille du cri,
Bourdonnement d'abeilles aidant,
Les gens l'encerclent et attendant
Se mettent les doigts aux oreilles.
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Commentaires
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Posté le 23/03/2011 à 20:52:57
Mouarf, c'est exactement, ça, une scène de vie. Ca m'en rappelle des dizaines d'autres, et j'aime. Merci :D | |
Dehorian |
Posté le 31/03/2011 à 23:28:54
Sensible, pudique, tragique. Pas facile à manier, l'octosyllabe, tu t'en sors plutôt bien. | |
Bung |