Depuis que l'acide de ton charme
Atteint le métal de mon coeur
Et que la poussée d'archimède risque à tout moment
De soulever la soupape de ma timidité,
Je me sens attiré vers toi par une force proportionnelle
Il me semble que la racine carré de la distance
Qui nous sépare finira par céder,
Tu es l'équation de mon existance
Le cosinus de ma vie.
Le décimal de mes plaisirs devient la valeur absolue
De mon amour qui est quadruplé.
Quand tu poses ton doux regard sur moi,
Tes formes géométriques et la fluorescence de ton sourire
Me font perdre mon centre gravité.
Je t'aime tant que la vitesse de la lumière multipliée par dix
Ne pourrait rivaliser avec la vitesse rythmique de mon coeur.
Ayant ainsi fait la synthèse biochimique
De mes sentiments les plus sincères
Il ne me reste plus qu'à te faire part de mon grand amour pour toi.