Chaque seconde que dieu fait,
Mes pensées volent en sa direction
Je me plais à l'imaginer maître de mon corps
Car déjà le maître de ma raison

Et puis

Je le vois comme la dernière fois que mes yeux l'ont vu
Je le sens comme la première fois que je l'ai connu
Je le désire comme toutes ces nuits à ses côtés passées,
Je l'aime comme une folle, oui une folle à lier

Chaque larme que je verse, ne perle que pour lui
Mon coeur qu'il transperce, ne bat que pour lui
Ma peau sous ses caresses, frissone d'envie
A chaque parole chaque geste, sa personne m'éblouit

Et puis

Il est l'homme aux durs traits
Aux yeux doux et au coeur tendre
Il est celui que l'on sur-nomme
Sans jamais tenter de le comprendre

Une once de tristesse voilant son regard
Un coeur que l'on caresse mais qu'on ne touche que trop tard
Ange sortit des enfers, planant sur ma vie
Spectre à la recherche d'un bonheur qu'il se croit interdit

Enfin

Je lui ai promis l'amour éternel
Mais cela sonnait trop faux, trop universel
Je préfère lui promettre ma personne
Et ses plaisirs sous toutes formes

Car chaque seconde que dieu fait
Que je passe en sa présence
Je me rends compte du tragique effet
Que causerait son absence

Ps: j'espère du fond du coeur qu'au moment ou je poste ce poème
Tu ne le liras pas de peur que tu ne me téléphones
En espérant entendre un je t'aime
Qui ne viendra pas, je n'suis pas à ce point bonne

Ecrit le 11 janvier 2010