As-tu déjà ressenti au plus profond de tes entrailles
Un vide si infini qu'il en empli tout l'espace
Te ronge de l'intérieur tel un sauvage rapace
Un vide tellement immense
Pour être vrai, intense, un vide de souffrance
Qui te creuse et t'entaille
Laissant pour cicatrice une terrible faille?
Vois-tu moi je le ressens, je l'entends
Lorsque mon coeur de panique se prend
Il bat de terreur, il bat avec horreur
Si rapide et pourtant d'une étrange lenteur
Car oui, lui seul sait, lui seul connait
La perte qu'il vient de subir, la mélancolie qui ne cesse de l'envahir
Mais il continue de battre, incouciant
Aux blessures dont son âme se meurt
Sur une mélodie enjouée n'entrainant que torpeur
O toi qui de ces vers s'imprègne
Qui d'un revers, d'un regard les saigne
Sache qu'à chaque fois que tu liras cette complainte
Tu eraffleras le joli corps d'une femme enceinte
Celle ci porte le fruit d'une histoire sincère
Celle-ci garde en elle un amour qui aura été bien éphémère
Qu'on m'aide par tous les dieux à en finir au plus vite
Que l'on m'enterre par une cérémonie sobre et tacite
Que l'on grave sur ma pierre tombale
Que toute ma vie je n'aurais été qu'une ombre banale
Si je ne l'avais connu, cet homme merveilleux
Si je ne lui avais apperçu cette éteincelle dans les yeux
Si je n'avais goûté ces lèvres rouge sang
Si je ne lui avais un soir promis, de porter son enfant
Alors qu'on m'explique, oui qu'on me dise enfin
Quelle a donc été mon erreur si ce n'est celle de l'aimer en vain?¨
Qu'on me donne une raison d'ainsi me l'enlever
Ou qu'on me jette en prison puisqu'en tous les cas damnée
A quoi me sert-elle cette liberté futile
Si elle-même enserre mon pauvre coeur si fragile
Que suis-je sans lui si ce n'est indisociable fumée
Que faire sans celui que je sais à la folie m'aimer?
Sais-tu qu'à l'instant même
Celui ou je dépose ce malheureux poème
Alors que pour lui brûle en moi cette flamme
Il n'y a pas un mot qui ne me fait verser de larmes
Pas une note de cette musique qui ne me rappelle le parfum du passé
Qui n'empêche ces abondantes perles de rouler?
Maintenant que je me suis vidée de tout mon soûl
Se crachent tous ces rêves que des pieds je foule
Et dire qu'il est là tellement près de moi
Et qu'il accepte sans broncher un destin si assassin
Car oui, ce dernier a brisé notre couple, l'as mis en miettes
Et a fini par y souffler une brise bien désuette
Écrit par sweet revenge
《 Le souvenir, c'est la présence invisible.》Victor Hugo
Catégorie : Triste
Publié le 01/02/2010
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Bonjour, moi encore pour changer ^^ Que dire, que dire que je n'ai déjà dit. Cette plume comme un fil fragile qui semble te lier à la vie, s'enroulant pourtant autour de cette volonté de fer que tu laisses de côté le temps d'un écrit... Puissent les dieux, les tiens comme les miens, t'aider à continuer le tissage de ce fil car au delà du simple plaisir de te lire, c'est un peu une soeur de coeur que je perdrais. Bien à toi. | |
Chaosoukhan |
Tu as les mots pour toucher Chaosoukhan, tout comme tu as les mots pour faire rougir =) bien au plaisir de te relire et merci mille fois de tes passages, de tes commentaires qui dieu seul sait ô combien réchauffent mon petit coeur ! Tendres bisous, Kaltrina... |
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sweet revenge |
Hé hé, le but n'était pas de te faire rougir ^^ Ce ne sont que des émotions brutes qui me sont inspirées par tes écrits. Bonne route à toi, et à bientôt sur l'un des nombreux carrefours qui feront se croiser nos chemins. Affecteusement. | |
Chaosoukhan |