A l'heure où s'engouffre le vent dans les brèches,
A l'heure où sonnent les cris d'alarme,
Trop tard.

Le domaine est encerclé par des hordes de barbares
Et, massacrant tout sans verser de larmes
Envahissent le ciel de leurs flèches.

« Ne pleure plus mon enfant » s'écrit la mère haletante,
En regardant la porte béante,
Les soldats défendant de leur mieux,
Ce pauvre bout de terre de leurs Épieux.

Les corps gisants sur le sol,
Le sang remplissant la plaine.
Du domaine,
N'en resta que le sol.

La souffrance lisible dans ce carnage
N'est autre que l'héritage
Que nous laissons de génération en génération.
Et ce sans la moindre hésitation,
Ceux-ci inculquent à leurs descendants
Le don de violence immanent
Menant droit à l'oppression et à l'autodestruction.

Ceci ne date pas que d'hier,
La violence est omniprésente,
Alors autant la laisser derrière,
Pour une vie méritante.

A l'heure où s'engouffre le vent dans les brèches,
A l'heure où sonnent les cris d'alarme,
Trop tard ?