Ah ce fameux libre arbitre
Celui qui nous rend acteur
De notre vie
Ce libre arbitre
Qui rend dieu irresponsable
De nos actes
Grâce à ce libre arbitre
Dieu laisse faire
Dieu lâché prise
Le libre arbitre
Qui laisse un homme
Violer sa fille ou celle d'un autre
Celui là même
Qui laisse les Hommes
S'entretuer en guerre
Toujours celui ci
Qui amène certains puissants
À détruire le pays, le foyer de pauvres gens
Je me demande si Dieu est en vacance
Je ne suis pourtant pas croyante
La vie peut être tellement merveilleuse
Et tellement horrible à la fois
Écrit par vanillefraise
Pour avancer, il faut regarder droit devant
Catégorie : Divers
Publié le 16/09/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de vanillefraise au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/09/2016 à 09:14:07
Bonjour. Moi, je ne crois pas en Dieu mais je crois au Père -Noël . Je pense que si l'homme était vraiment libre, il ferait encore plus de conneries. :-( |
|
Iloa Mys |
Posté le 16/09/2016 à 12:57:44
Peut-être est ce le mauvais versant que tu soulignes, mais le libre arbitre nous permet aussi de choisir le bon et d'apprendre de nos erreurs. C'est un tout, un équilibre, mais il y a de quoi se révolter parfois. Merci de ton poème qui fait réfléchir. Moi je suis croyante et j'ai mis du temps à comprendre que tout fait parti d'un plan divin et qu'il y aura une justice un jour après la mort. Patience, patience ;) Amitiés | |
schweepouille-deleted |
Posté le 16/09/2016 à 13:02:49
Un fort poème, qui peut ébranler les convictions. Que faisons-nous de notre libre arbitre, nous qui sommes êtres de proie et prédateurs cruels tout à la fois. Notre liberté et Dieu, c'est une équation à deux inconnues, j'ai l'impression parfois. Merci vanillefraise pour ce poème qui nous interroge et nous interpelle. |
|
jacou |
Posté le 16/09/2016 à 14:57:01
Bonjour Vanillefraise, Le libre arbitre peut être également positif lorsque nous choisissons de vivre au plus près du bien semé autour de nous. Il peut néanmoins comme tu l'as si bien écrit répandre le mal, ce que depuis des siècles, nombre d'humains perpétuent dans les guerres entre autres... Merci pour ta belle poésie à lire et méditer ! Bonne journée ! Mes amitiés Sybilla |
|
Sybilla |
Posté le 16/09/2016 à 16:53:50
Je suis révoltée simplement par la douleur que peuvent répandre les hommes autour d'eux "grâce" au libre arbitre. La justice des hommes n'existe qu'une fois qu'un délit ou crime est commis, mais avant ??? Rien pour l'empêcher??? Merci à tous pour de vos lectures et commentaires |
|
vanillefraise |
Posté le 17/09/2016 à 13:59:29
La Fortune et le jeune enfant : Sur le bord d'un puits très profond Dormait étendu de son long, Un enfant alors dans ses classes. Tout est aux écoliers couchette et matelas. Un honnête homme en pareil cas Aurait fait un saut de vingt brasses. Près de là tout heureusement, La Fortune passa, l'éveilla doucement, Lui disant : «Mon mignon, je vous sauve la vie. Soyez une autre fois plus sage, je vous prie. Si vous fussiez tombé, l'on s'en fût pris à moi ; Cependant c'était votre faute. Je vous demande en bonne foi Si cette imprudence si haute Provient de mon caprice.» Elle part à ces mots. Pour moi, j'approuve son propos. Il n'arrive rien dans le monde Qu'il ne faille qu'elle en réponde. Nous la faisons de tous écots ; Elle est prise à garant de toutes aventures. Est-on sot, étourdi, prend-on mal ses mesures, On pense en être quitte en accusant son sort : Bref, la Fortune a toujours tort. Le bon La Fontaine nous laisse-t-il entendre que les divinités ne servent qu'à nous excuser ? Si tel est le cas, l'homme, avec ou sans dieu(x), fait toujours autant de conneries. C'est dans sa nature. Tous en choeur... Quand ils sont tout neufs, Qu'ils sortent de l'oeuf, Du cocon, Tous les jeunes blancs-becs Prennent les vieux mecs Pour des cons. Quand ils sont d'venus Des têtes chenues, Des grisons, Tous les vieux fourneaux Prennent les jeunots Pour des cons. Moi, qui balance entre deux âges, J' leur adresse à tous un message : Le temps ne fait rien à l'affaire, Quand on est con, on est con ! Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père, Quand on est con, on est con. Entre vous, plus de controverses, Cons caducs ou cons débutants, Petits cons d' la dernière averse, Vieux cons des neiges d'antan. Vous, les cons naissants, Les cons innocents, Les jeun's cons Qui, n' le niez pas, Prenez les papas Pour des cons, Vous, les cons âgés, Les cons usagés, Les vieux cons Qui, confessez-le, Prenez les p'tits bleus Pour des cons, Méditez l'impartial message D'un qui balance entre deux âges : Le temps ne fait rien à l'affaire, Quand on est con, on est con ! Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père, Quand on est con, on est con. Entre vous, plus de controverses, Cons caducs ou cons débutants, Petits cons d' la dernière averse, Vieux cons des neiges d'antan. |
|
scyles |
Commentaires
Annonces Google |