Le temps qui trotte
Les secondes qui racontent
L'oiseau qui nous a délaissé
Suspendus sur les cordes du soir
La fureur bleue et lointaine
Les gémissements d'océan
L'été pendu à des sarments
Les voix d'enfants écaillés
Par les froids et les rires
Une femme navrée d'un baiser
Une femme chavirée d'un frisson
Et qu'une jupe voltige
Comme une cendre autour
D'un feu qui crépite.
Les pas d'un voyageur
Qui saignent la terre
La terre qui montre ses meubles
Et malgré les torrents violents
Le silence qui ferme la nuit.
Je vais seul je veux m'oublier
Sur le trottoir ensablé
D'une méditerranée.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 13/05/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de veilleurdenuit au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 13/05/2017 à 10:01:58
Un bon poème, dont les vers aérés sont comme autant de notes qui retentissent dans l'atmosphère qu'ils ont créée. | |
jacou |
Posté le 14/05/2017 à 17:16:18
J'ai aimé.... | |
eric |