Nous allons la route
Les prés sont plombés de bleu.
Le soleil s'éclaire en cloche
Un grillon lamente dans cette prison
Une bulle de bruit coincée entre deux
Brins d'herbe.
Le vent nous apporte des chansons
Une tremblement de corde
Le feu défunt d'un violon
Un orage s'est éteint derrière la colline
Nous rions de son naufrage
À la floraison des neiges
Et de sa rime qui nous fixe le paysage.
Nous nous échappons des jardins
Leurs monceaux de terre, les légumes rangés
Leurs nids de taupes et les festins
D'insectes coprophages,les autels
De ciment et les abreuvoirs en cage.
Nous fuyons les écologies.
C'est là que se trouve un charmant trou
Vert
Ou nous nous enlaçons
Le corps tendu vers l'horizon
Dans un foyer de nature.
Et une griffure de hanetons
Une morsure de coccinelle
Sont une souffrance apaisée de tes baisers
Sur la prairie, aux draps de ce cercueil
Tu me recueille entre tes bras
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 30/05/2017
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Un poème champêtre, une belle suite de vers pour dire l'amour en la nature. | |
jacou |
Merci jacou encore une fois | |
veilleurdenuit |
J'aime beaucoup la dernière strophe, cela donne vraiment envie de se rouler dans l'herbe ! Merci du partage. | |
suane |