Ô jour geint, peint, retour aux arrieres-cours
Lascif et jaune. Là, unique dessus le volet
Rien qu'une étoile m'empreinte des amours
À l'aulne des blés jaunis.
Rosée. Coincé par le soleil
Rasé d'eau.
Ô coeur vermeil.
Je vais courant
Par les courants d'eau verte
Où s'entremêlent serpents de terre
Et vermiceaux de lumière.
Seul assommé. Aux chagrins des cascades
Je vais latent à la noyade.
Bateau ivre.
J'ai un velvet pour ciel
Marchand sans sous. Vers le soleil, gît
Un tombereaux d'os, un cercueil d'atomes.
Un rouge aussi honnête que rouge
Et dans mes rues j'ai l'odeur du sang.
Passant entre les brumes
Indolent àux cages, sourd des révoltes d'oiseaux
Comme ces souvenirs. Ces noircis qui s'exhument.
Bateau suif
Brûlé de remords, averti des chagrins
J'aime la souplesse de mon jardin.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 14/07/2017
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Après une lecture où je cherchais le sens je finis suspendue aux deux derniers vers ...beau ! Amitiés |
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Yuba |
J'apprécie la forme "déstructurée" de ce vivant poème où les allusions ne manquent pas, ainsi que les échos sonores au dedans des vers. | |
jacou |
Merci à vous deux | |
veilleurdenuit |