J'écoute ce soir Brassens en polisson.
Mon café, ce matin m'était amer et thune.
Au miroir honnête lavé et de verre
À découvert d'un autre. Deux nus.
La mer toujours branlante
Monstres morts tournants dans un chant,
Trimballant des queues de sirènes.
L'instant chantant. Nous croupissons.
Avant l'heure.
Mâles est «storm.»
Je balaie, ramasse les chutes de mes rêves.
J'ai toujours l'illusion d'être un autre
Ça me rassure.
Les cerveaux vilains de mon animalité
Les serres mauvaises d'une vieille société
Tous ça est nature, futur, mon bon sang.
Ça rassure.
Bon réveil.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 25/07/2017
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Commentaires
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Posté le 26/07/2017 à 14:21:19
les chutes de mes rêves l'illusion d'être un autre |
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marinette |
Posté le 26/07/2017 à 18:20:27
Descente dans le maelström. Noir. J'aime cette évocation où Brassens a sa part, mystérieuse. | |
jacou |
Posté le 27/07/2017 à 14:10:11
Jolie poésie...J'ai apprécié ma lecture. Basile |
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Basile |