Rien qu'une fois
Le terrain où tapissent les fées
De la nature.
Un arbre tordu comme un vieux geint.
Tu t'es perdu loin des boulevards
Et même si tu n'aimes pas les retards
Tu t'attends à avoir un chagrin.
Une hanche loupée dans le miroir
Un sein trop blanc, trop lourd, trop rose
Une fleur comme une ecchymose
S'est abusée à germer à ta paupière.
La terre, elle, elle t'a oubliée
T'auras beau agité le reste d'une aile
Un soupir ne te fera pas un vent.
Je vois bleu, le coeur lui aussi
Chaloupé.
Dans les océans floconnent les espaces
Griffés d'îles
C'est là qu'y dérive mon coeur morose.
Et toi tu geins à cette fenêtre
Matin après matin.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 03/05/2017
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Commentaires
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Posté le 03/05/2017 à 12:04:30
J'apprécie particulièrement la dernière strophe de ce poème avec sa mélancolie exprimée avec charme. | |
jacou |