L'amour s'est retrouvé ainsi
Il a sonné à ma porte
La poussière s'en est trouvée
Soulevée
Alors qu'un pas qui au vent exhorte
Va fouiller les interstices.
Un alibi
Un souffle égorgé
Une minute que l'on entend
Toujours respirer.

Il est entré sur les rebonds
De la poussière.
Râpés par les pas, bousculés
Par mes certitudes.
Son corps
Entrait dans le cadre
Et il ne portait qu'un sourire
Sur une âme bâtarde.

Mon salon persistait de fleurs
Des ondes portaient des notes.
L'été avait trouvé un foyer
Dans une caverne de papiers peints
Et les aventures lointaines
Des saisons portée par les nuages
N'intéressaient plus.
Nous deux
Deux enfants d'un autre âge.

J'ai abouché le souffle de sa vie
Respirer les torrents de sa sueur
Vendu mes illusions à ses désirs
Répandu sur son corps
Des violences de fleurs
Dans un pardon qui s'essouffle
A égrainer les perles de nos pudeurs.

Le matin à frappé au volet
D'un poing de rayons d'un geste brûlant
Et la rumeur qui monte à des refrains
D'ateliers.
Il aura fini par s'oublier
Entre des bras lâches
Qui cherchaient a se souder.