Toi tu dis que t'es bien sans moi
quand on prend un café
le matin noyé.
Et les gens ne sont pas
ils paraissent.
Lève toi jeunesse !
Chacun pleure et toi tu me hais,
je suis un chagrin,
le vent va.
Toujours le vent.
Toujours tu t'en vas
Triste aube, ombre claire
réveil indésiré
matin levé sur une pierre
soleil que j'ai trop méprisé.
Démon qui m'a maltraité.
J'ai encore peur du matin
j'ai peur de mourir, d'être un néant
un morceau de souvenir
j'ai peur d'être aimé.
Il viendra le printemps heureux
le temps ! tant que je vive
l'eau vive
le frisson bleu sur un tapis de poussière
un dieu qui crache sa lumière.
tu restes
j'ai fait un geste
tu ne pardonneras jamais
tu pestes, me détestes, je désespère
mélé aux gens que porte cette terre.
le vent est amer
le vent qui toujours va
ne me vient qu'un adieu
et qui ailleurs est heureux.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 28/09/2011
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de veilleurdenuit au hasard |
Annonces Google |
bonjour veilleurdenuit, je me sens comme un peu étourdie par tes mots, je ne sais pas quoi penser, curieux mélange de sentiments ... c'est très très bien écrit amitié poétique |
|
marie-ange_old2 |
oui ;;; "tonnant ; personnel, envoutant avec ce vent si libre qui incante un destin chargé de souffrance et de vie assumées | |
flipote |
j'aime en particulier : ce dieu qui crache sa lumière,, grande poésie , en vérité | |
flipote |