Entends-tu marcher sur la paille le chat ?
L'herbe sèche qui crépite et s'embrase ?
Dans l'embrasure la patte qu'il se lèche
Et la nuit furtive qui se cache à l'horizon ?
Tu ôtes ton frêle tissus taché
Tu mets à jour tes écorchures
Tu vas en cherchant le soleil
T'éclairer d'un rayon contre un mur.
Chafouin du vol d'une abeille
Et déposé humide sur les foins.
Au loin chassent nos créanciers
On entend se mordre les chiens
Tu baignes dans un remous
De lumière et de poussière.
Libre. Atome de liberté.
Je m'étends. Alors que gronde la laitière
Contre un enfant sale et moribond
Je me cache contre tes reins
Pénétré de bois et d'adultère
Je baise sagement le rose de ton sein.
Je n'ai peur de rien, seulement de te quitter
N'être que ombre isolée aux confins d'un terrier
N'être plus que moi, le seul à croire t'aimer
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 08/05/2013
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le fond et la forme font mon bonheur.merci! | |
amnous |
excellent!!! | |
louveblanche |
GÉNIAL MON VEILLEUR! ENCORE DE CETTE FARINE,,, | |
flipote |