Les murs sont craqués. Ils portent peinture et photos,
Des moments jaunis fixés à des lianes de fleurs lavées.
Derrière le volet le jour neuf craque au coin d'un tonnerre.
Où est ma gloire ? Où sont mes années de printemps ?
Délaissé et lavé je suis en chiffon entre des draps.
Marqué d'une poussière tu te lèves sur le firmament.
Je m'inonde d'un rayon alors que tombe l'eau sur la ville.
Lune morte et délavée sur un quai de Soane
Sur le point du soleil émergeant sur la colline
Tu virevoltes au vent plus léger qu'un rideau
Dans les gémissements craqués d'un radeau.
J'ai aimé cette nuit comme notre rencontre.
J'ai cherché à égrener sur un chapelet tes pensées.
Je me suis asphyxié de ton parfum, servi de ton ombre
Pour échapper aux regards bleus de tes dix sept ans.
Je suis craqué comme un vieux pensant des soupirs.
Loin, isolé d'un monde où s'allongent les souvenirs
Le monde m'avait maudit et le temps m'avilissait
J'avais peur d'aimer quand quelqu'un d'autre passait.
J'aurai le sourire des enfants tombant dans la boue
Toi levé sur le matin naissant. Moi lavé et m'en allant.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 10/01/2014
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Ton poème m'a fait soupirer mélancoliquement. "...Regards bleus de tes dix sept ans" -> Tu m'as fait penser à une chose : Seuls les yeux restent intemporels ! Merci pour le poème, cette mélancolie ressentie fut d'une jolie douceur ^^ |
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Cheku |