Sinon j'ai le temps
Des horizons si déteint de rouges.
Avant les nuits.
Où nous, on dort, on s'éteint.
Puis arrivent les matins
Où les bleus gerbent des fleurs
Et où les fleurs verbent d'odeurs.
Les enfants bien trop malins
S'inventent des rêves d'oiseaux.
Essoufflés
À bout d'envol
Deux de ces enfants
Sont venus bien trop tard.
Je suis assis retenant un arbre
Dans le ressort d'un rein
Enrhumé de carbone
Les yeux rouges
Et sur un soupir
Comme un ressort
J'ai une paupière qui bouge.
Je suis fraudeur aux trams
De la lumière de chaque maison
Certain je vais la ligne
Pendus au trouble des feuillages
Une lumière crépite sur une rocaille
Des oiseaux perdus, éventrés
Entre les traits de l'horizon
Fendus à un bec
Comme à un diapason.
Je respire, ainsi font
Les hasards
Les bulles et les fuites
D'oxygène. Les mémoires
Qui nous repoussent sur des trottoirs
Mais y a toujours ce qu'il nous reste
Un toujours toujours trop tard.
Certes le volet feignant le jour
Le coeur café et le coeur retourné
Le miroir qui feint
Mon sang et ma fièvre
Un arrière sourire
Un matin comme les autres.
Je verse sur tes tremblements
Le torrent de cet amour.
En fuite
D'un arrière jour.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 15/05/2017
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tes mots m'émerveillent toujours ... que je les lise à haute voix ou à peine murmuré... :) |
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MARIE L. |
Joli texte. | |
CRO-MAGNON |
Très bon poème, avec une belle atmosphère. | |
jacou |