Une étude, le fil fin de la pensée, écrire ici où
S'attache l'araignée du devoir.
Je puise aux livres, ivre, je trace l'ornière d'un désert aux craiements clairs.
Abusé d'aubes, voyagé de vagues, parcouru des séismes d'ondes, sursauts de la pierre volcanique de mon sang.
Sans arrêt le niveau monte.
Je cueille humide une tige du temps, souffrance
Des lendemains fréquentés de chemins, habituels aux chagrins
Des pluies qui claquent la maison.
Là dehors le frimas des macadams.
Les chats assis sur des violons devant l'horizon.
Le matin comme le refrain de l'histoire d'une rose et de sa rosée.
Roman malin d'un homme et sa fée
Quand meurt une araignée.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 20/09/2017
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Commentaires
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Posté le 20/09/2017 à 21:28:00
C'est un très bon poème que je viens de lire, haletant. Je vous en remercie. | |
jacou |
Posté le 20/09/2017 à 22:34:54
Merci jacou | |
veilleurdenuit |
Posté le 20/09/2017 à 22:38:47
de très belles images une tige du temps des chats assis sur des violons : des archats |
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marinette |