Sinon l'homme, versez l'eau au pied de l'arbre, grimpez le rayon aux monts de la lune, pleurez une pluie.
Traversez le ponts de la nuit. Fouillez la poussière des étagères où vous rangez vos envies.
Cherchez un chagrin pour vous sentir en vie.
En vain.
Vivez le monde comme il se vient.
Vieilles charrues portant le foin des vanités.
Aimez les enfants, aimez les vieux, les hôpitaux de cerveaux malades, le recoin de mystère qui protège une
Ville de rats. Oubliez le veau d'or.
Il est un arbre, punaisé au ciel, les feuilles plissées caniveaux de la rosée, des gestes de molécules sur un destin trop vite tracé.
Le sourire de mon gamin.
Arborescences et cage nuit de serins.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 18/10/2017
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Commentaires
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Posté le 18/10/2017 à 23:37:59
C'est une belle prose que vous écrivez, assez sombre mais tellement prenante, avec des éclairs d'espoir. J'aime beaucoup cette forme poétique. | |
jacou |
Posté le 19/10/2017 à 00:53:26
Merci jacou | |
veilleurdenuit |