Je traîne ma vie au travers des vents
Qui vont et viennent et m'entrainent
Au fond des puits où s'aiment des gens
Dans l'éther un rayon de lune m'enchaîne.
Où es tu mon tendre amour qui vogue
Sur des vagues, enfuit vers l'horizon?
A qui parles-tu? qui est dans ce dialogue?
J'avais gravé «Â toujours » à notre saison.
C'est fou ce qu'une lumière prolonge
Les lambeaux d'azur contre les murs
Alors qu'on ne se nourrit pas de songes,
Juste un peu d'amer et jamais de futur.
Ma triste nature qui fait germer des neiges
Étend son tombeau sous chaque soleil
Dans l'attente du grand astre un privilège
Comme un espoir qui a l'odeur du réveil.
Terré où ont pondus des oiseaux sans ailes
Je regarde passer les nuages au-dessus
Et je m'imagine les continents irréels
Que tes pas ont foulés mon amour déçu.
Les gens passent sur mon cœur lâche
Et s'essuient les pieds sur ses débris
Et je le surprends quand je le cache
Respirer et puis s'éteindre dans un cri.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 29/03/2010
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SUPERBE ET ÉMOUVANT ET TRISTE POÈME,,,, LE PREMIER QUATRAIN MERAMÈNE INVINCIBLE MENT Àverlaine,,,ce n"est pas un reproche,,, loin de là ,,,et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte deçà , dela , pareil à la feuile morte,,,, et ensuite j'entendsun peu aussi NERVAL,,,, qui m'emporte de |
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flipote |
A Verlaine... Une source d'inspiration et d'émotions. =) Très jolie poème veilleur de nuit. Emouvant et très très jolie. Amitiés Divi. |
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Divinity |