L'étoile
Je me suis approché d'une étoile
Je m'y suis brûlé les ailes
J'avais du vent dans les voiles
Et j'emportai un idéal
Sous mes pieds gisait le monde
Le chant monotone des secondes
Les murs, les gris, les tiers-mondes
Les mers qui ne sont plus fécondes
Je me suis approché d'une étoile
Je me suis mouché dans le ciel
J'étais couché sur de la toile
Et je portais une hirondelle
Dans mes heures j'étais heureux
Stupide, enfin ! J'étais joyeux
Vide, illuminé et peureux
J'aimais ma vie, j'aimais le feu.
Je me suis approché d'une étoile
Je me suis jeté dans un éternel
J'ai vécu des amours brutales
Et je vivais ivre et cruel
Sur ma route se perdait le temps
La solitude du coeur de mon amant
Les rimes qui fixent les printemps
Et la joie d'être aimé d'un enfant.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 13/09/2011
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Commentaires
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Posté le 14/09/2011 à 06:50:39
Cela sonne comme une douce mélodie ! C'est super joli et j'aime beaucoup ! | |
Marie-France |
Posté le 14/09/2011 à 18:33:48
tout semble inaccessible... magnifique!! |
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MARIE L. |