que va le vent doux et lent
dans les remous de l'air
que va le vent fou d'hiver.
la lune perle, la terre porte du blanc
le vent roule au-delà des frontières.
on assassine des peuples
loin des champs et des jachères
racine du mal.
on rit des infamies, des drames
des chagrins que portent les femmes
on s'ennuie aux recoins des boulevards
on sait qu'il est déjà trop tard.
on continue
à la recherche des imprévus
pénétrés d'insuffisance
on rêve d'être inconnu.
en route pour la prochaine saison
on s'éclate sur le mur de l'horizon
ivre
ivre de son, de vie, ivre d'hiver.
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Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 30/11/2011
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Commentaires
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Posté le 30/11/2011 à 21:36:19
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tu es un vrai poète veilleur, ce poème est travaillé par le doute, l'incertitude le sentiment de la précarité de nos destins, c'est à la fois le privilège et le lancinant malaise de tout vrai poète total respect |
flipote  |
Posté le 01/12/2011 à 09:13:07
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beau poème assez tristounet d'ailleurs la première strophe est alléchante et le reste est de grande qualité il est vrai que la répétition de ce "que va" est un beau défi, défi tout a fait... réussi d'ailleurs je suis moins friand de la répétition du mot "ivre", il est vrai que la disposition du texte ne rend pas vraiment justice à la dernière strophe ! [...]sur le mur de l'horizon ivre' heurterait moins l'oeil que ce "ivre" un peu trop seul :) au plaisir de te lire à nouveau ! alai+n |
spock27  |
Posté le 03/12/2011 à 01:11:28
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J'apprécie ton écrit. |
| Pfan |