supercherie
le vent va comme la poésie
je m'enferme dans mes maux et mes rimes
je vais inconscient
je vais parmi les vents.
Au loin l'étincelle
une bulle de lumière
un éclat sournois et rebelle
un coeur livré à la mer.
et le monde qui déroule
comme le temps.
j'ai faim d'un morceau d'abîme
besoin d'une plénitude
d'une solitude
j'ai faim d'une pilule.
Loin, ce sentiment, ce néant
ce foin d'une terre en jachère
ce moment qui revient trop souvent
renaître dans le ventre de ma mère.
je vogue sur une insomnie
je vais sur les creux
et je m'abysse à être heureux
je cherche les océans.
bon gré le soleil se lève
timide et mouillé de rosée
il perle ses rayons
sur l'aile des papillons
Il y a ce fantasme cette nouvelle insomnie
mon corps perdu dans le recoin d'un corps
ma main mutine animée d'anémie
nage aux gré des courants de cette nuit.
j'ai cette solitude à regarder les étoiles
Le noir envahissant de cette éternité
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 29/02/2012
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joli poème | |
PATGUI |
très bon écrit veilleur de nuit mais je crois que tu m as oublié... amicalement absolème bonne continuation... |
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absolème |