Le lit comme une tombe au silence ensommeillé
porte un chat aux poils chiffonés.
La fenêtre s'ouvre sur un morceau d'été
et vers une terre aux blés enrayonnés.
Les épaves de l'hiver ont libéré
des cadavres d'hirondelles
qui s'étaient égarées
prises aux ronces d'anciennes tonnelles.
Le silence a vaincu
mes espoirs, mes libertés, mes barrages
dans l'ombre gravée des coins de la maison
Il a vaincu l'enfant sans âge
que je suis. Je pleure. Rincé, sans figure.
La nuit, je danse à la lueur sur des tâches de cire.
La nuit étrangère et romantique
m'accompagne d'un violon de l'Altaïr
volûtes de sons et ombres cyniques.
Les neiges ont fané, des fleurs gesticulent
entre le soupir d'un papillon
et la morsure d'une libellule.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 11/06/2012
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Commentaires
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Posté le 11/06/2012 à 18:56:01
Epoustouflant de beauté ! | |
eco-blanchiment |
Posté le 11/06/2012 à 18:56:42
Tu es trop fort, veilleur. | |
eco-blanchiment |
Posté le 11/06/2012 à 20:02:32
Un jaillissement génial, un flot d'images insolites, d'une très grande poésie, tu reçois et redistribue au centuple comme eco, je suis secouée. | |
flipote |