Tout quitter sur un soupir
S'étendre sur le linge blanc
Et mourir
Aller aux confins des cerveaux
Chercher un troupeau
Et revenant.
Loin des villes sans miroir
Les espoirs qui coulent en rivières
Les gens menacés, l'étoile du soir
Les rêves qui fixent les espoirs.
Où vont tous ces êtres livides
Anonymes goinfres et avides
Les joies des mères qui se rident
Ces soleils d'une terre aride.
Je souffre en silence
Je souffre mon silence
Les océans loin
Les femmes fugueuses
Et la nuit qui s'étend
Sur l'aile duveteuse
D'un cormoran
Chagrin.
Aux travers des frontières
J'aurais aimé t'aimer
Mais je n'ai pas su attraper le métro
Alors tant pis Venise
J'aurais aimé te prendre
A l'éclat fin d'une bougie
On ne prendra pas la mer
S'échouer malgré nous sur les plages
Attendre que viennent d'un soir
Les oraisons lugubres et les fins
Et les silences encore partagés.
Je rentre dans la danse
Le monde s'est allumé
D'un néon j'ai l'innocence
Des corps humides, cachés
Entre deux fauteuils
Nous pensons au désir
Qu'importe notre orgueil
Pour un morceau de plaisir.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 08/10/2012
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