C'est un de ces matins sur la colline.
Les pommiers nus accrochent la lumière.
Un frais frisson d'eau luit sur une gouttière
C'est un matin qui déborde d'un abîme.
La lumière ne pleut pas encore
Il faudra attendre le soupir d'un pêcher
Qui ploie encore sous une neige séchée
Avant qu'un coq bondisse rouge et sonore.
Je n'attend plus rien ! Seul un reste de saveur
De cette nuit qui s'ennuie d'attendre le soir.
Rien qu'un pleur, une mélancolique idée noire
De m'abandonner à la cour des malheurs.
C'est un de ces matins butinés d'abeilles
Les cheveux mouillés, les poches percées
Où je vais vaillant, histoire d'avancer
C'est un matin ivre à courir le soleil.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 31/05/2013
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Commentaires
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Posté le 31/05/2013 à 17:16:08
Étrange ! Triste et plein d'espoir à la fois ! Très joli en tout cas. | |
Marouette |
Posté le 31/05/2013 à 20:17:17
Une magnifique chute, j'ai beaucoup aimé ce poème. | |
TheSnake73 |
Posté le 31/05/2013 à 22:44:31
Délicieux trait de plume. | |
singe vert |
Posté le 01/06/2013 à 09:36:38
merci à tous | |
veilleurdenuit |