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J'étais sur un chemin dans mon rêve en sueur.
Au fond d'une forêt brillait une lueur,
Tout comme un œil blafard qui vacillait d'ennui.
Un froid venu d'ailleurs enveloppait la nuit.
Il fait froid et j'ai chaud, je me mets à courir.
Les arbres devant moi cherchent à me vomir.
Le hululement noir des chouettes spectrales
Me perce le tympan et me tire un grand râle.
Je tombe sur le sol. La forêt disparue !
Les arbres ont crevé sous les étoiles crues.
Et c'est un marais fou, sombre et nauséabond
Qui rit comme un dément vibrant comme un bourdon.
Du cloaque visqueux, s'élève un chant infâme
Et au loin se dessine un corps pourri de femme.
Les crapauds pustuleux lui dédient une aubade.
Pendu à un gourmand, le corps nu se ballade.
Ses yeux me fixent droit comme pour me fouiller.
Je suis figé de peur, mon pantalon mouillé.
Le spectre féminin sourit en bavardant.
Sa bouche est un trou noir, pas de langue ou de dents.
Le silence des mots dessine une douleur.
C'est les mots de la mort, c'est les mots du malheur.
Ma raison possédée, je bouche mes oreilles.
Comme un pantin brisé, je me sens tout pareil !
Les loups, montrant les crocs à la lune frileuse,
M'invitent au sabbat, et mon âme bileuse
Hurle au sein de la meute de tout son désespoir.
Mon esprit éthéré, aveugle dans le noir,
Pleure les jours perdus dans des quêtes trop vaines.
Et la mort apparaît, brutale Souveraine.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 03/02/2008
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Ton cauchemar fait froid dans le dos !! Mais, Quel talent !!! C'est Magnifique ! |
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abd |
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