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La terre était en feu, le monde s'éveillait.
Le cosmos éperdu bombardait de ses flammes.
Les gaz incandescents, chantaient, s'émerveillaient,
Dansaient, aussi légers que les pieds d'une femme
Notre monde était né, terres nues, mers profondes
Que le grand soleil rouge éclairait de ses feux.
Et les algues naissaient au plus profond de l'onde.
La vie prenait ses droits en un sourire affreux.
Et petit à petit se formait l'atmosphère.
L'air était respirable et le sol se peuplait
D'étranges animaux sur les deux hémisphères
De plantes inouïes qui se multipliaient.
Il me faut relater, dans ces minables strophes,
D'atroces accidents, des fins irréparables
De stupéfiantes morts, d'affreuses catastrophes
Celle du dinosaure étant la plus blâmable.
Enfin l'homme arriva, animal tout chétif,
Proie toute désignée pour le grand fauve avide.
Faible, il apparaissait mais il était actif,
Le plus intelligent dans sa tête livide.
La terre, il parcourut, franchit les océans
En imposant sa loi, en grand maître absolu.
Tout pliait devant lui, il était un géant,
A l'égal d'un vrai dieu comme il l'avait voulu.
Pourtant un ennemi limita sa puissance,
Un adversaire hautain, bien plus sûr, bien plus fort
Et qui lui rappela quelle était son essence.
Ce terrible guerrier a un nom, c'est la mort.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 16/02/2008
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on a tous un début et tous une fin, mais entre les deux, c'est notre histoire. C'est ce que je pense. Beau poème! |
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Michka |
Intéressante évolution. Et si l'homme meurt, un jour c'est l'humanité qui mourra. | |
Nighty |
Splendide, verarl! Un cycle de vie bien résumé! | |
sweet revenge |
Merci à vous tou(te)s | |
verarl |