- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
La terre était brûlée par un soleil ardent
Et la peau desséchée par un grand vent mordant
Jusqu'au tréfonds du cœur, des tripes, du cerveau.
Et plus rien ne poussait sur les monts ou les vaux.
A l'ombre d'un rocher se trouvait un vieillard,
Assis, jambes croisées, près des corbeaux criards.
Il méditait sa vie, comme celle des autres.
Les gens en avaient peur, le surnommant l'apôtre.
Je m'approchais de lui, rassemblant mon courage,
Craignant qu'il me perçut comme un vivant outrage.
Il avait tant vécu et connu tant d'histoires
Que ses yeux sans éclat ne voulaient plus rien voir.
L'aveugle regarda mon âme déchirée.
Autour de moi flottait un air édulcoré,
Déformant toute image en un flou artistique,
Et brouillant toute chose en souffle tyrannique.
Lors, il me demanda, « que veux-tu donc savoir
Du fond de ton angoisse et de ton désespoir.
La terre empoisonnée se meurt bien tristement
C'est à cause de l'homme et de ses choix déments ».
« Pour un peu de richesse il a tout détraqué.
Dans sa folie hautaine il a tout matraqué.
La nature était belle, il en fit un chaos.
Et il pollua l'air comme un terrible sot ».
Mais je lui dis alors que si l'homme est un fou,
Pourquoi le créateur si averti de tout
Ne lui a pas offert une once de bon sens,
S'il est vrai qu'il a bien une grande puissance !
« Il est souvent aisé d'accuser le destin
De nos choix imprudents au futur incertain.
Cesse de te plaindre », soupira le vieillard,
« Laisse Dieu où il est, s'il est bien quelques part ? »
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 22/02/2008
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de verarl au hasard |
Annonces Google |
Si vrai, ton poème! Bluffée, allez encore dans mes favoris ^^ | |
sweet revenge |
J'aime. | |
R.R. |