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Je pense très souvent à cette fille bleue
Qui dansait dans ma tête et riait dans mes yeux.
Elle avait la douceur humide de l'orange,
La tendresse sacrée comme les eaux du Gange.
Et je plongeais en elle avide et maladroit.
Je me laissais aller oubliant mes effrois.
Son ventre était un havre où dormaient des navires,
Remplis de volupté et des plus beaux sourires
Sa cuisse était un mât me montrant le soleil
Où chantaient des oiseaux, le matin au réveil.
Et ma langue brûlée gardait le goût étrange
D'une fleur déchirée, de l'effluve d'un ange.
Sa timide forêt bruissait de mille attentes
Et luisait chaque fois en candeur émouvante.
Alors je me perdais corps et âme parés
Dans ce chaud labyrinthe ardemment exploré.
Et à chaque moment et à chaque seconde,
Aimant, je découvrais la naissance du monde.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amour
Publié le 26/01/2008
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Je ne sais pas si j'ai bien fait de poster, celui-là. J'ai un peu honte... |
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verarl |
Merci Didier, tu me rassures. | |
verarl |
Il ne faut pas avoir honte du tout, ton poème est à la limite de l'Eros, mais il est très beau ! | |
abd |