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Dans un jardin d'Abyssinie,
Aux lourdes senteurs de jasmin,
Sous le soleil, ta peau brunie,
Frissonnait en sentant ma main.
Et sous ta robe, comme deux grenades,
Dégoupillées, gisaient (pointaient) tes seins,
Tes gros tétons, sous mes œillades,
Insolents, perçaient le satin.
A tes pieds rampaient des chenilles,
Et sous les arbres, des papillons,
Décollant depuis les ramilles,
Taquinaient les fleurs en boutons.
De ta bouche au goût de verveine,
De tes lèvres couleur vermillon,
Comme du vent fusaient ton haleine
Et ta voix qui me disait non.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 07/10/2015
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Commentaires
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Posté le 07/10/2015 à 10:46:30
pas mal.cependant des seins qui"gisent" ne percent pas le satin...ils sont morts... | |
pat |
Posté le 07/10/2015 à 16:31:15
Je me permets une suggestion " pointaient tes seins " sourire ! Ca fera plaisir à Pat et ça les rendra bien vivants !j'ai bien aimé | |
Pieds-enVERS |
Posté le 07/10/2015 à 23:03:42
Merci. " gisaient" c'est ce qu'on appelle de la liberté poétique. Un poème n'est pas une autopsie du corps humain! |
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virgile |