La rue sans toi est un abîme,
Des bouches d'égout qui sont béantes,
Un poète qui oublie ses rimes,
Un château que personne ne hante.
Les néons qui font des grimaces,
Exhalent des vapeurs colorées,
Parmi les murmures, les messes basses
Et les vieux poilus décorés.
On est pieds nus dans la gadoue,
On croise parfois des ambulances,
Qui dans la nuit recherchent les fous,
Dans les bars où les putains dansent.
Chérie tu fuis. Les heures qui passent,
Sont des cailloux dans mes souliers,
Des souvenirs que je ressasse
Et qui coulent dans un sablier.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 16/10/2015
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Commentaires
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Posté le 16/10/2015 à 16:42:35
J'adore les comparaisons de la première strophe !l'ambiance du reste aussi ! Amitiés |
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Yuba |
Posté le 18/10/2015 à 10:13:01
J aime beaucoup aussi | |
MARIE L. |