Je me souviens encore,
De cette soirée d'automne,
Quand les joncs pâlissaient,
Sous les rayons dorés,
Du soleil paresseux.
L'air sentait la verveine,
Doux bonbon parfumé.
Ma vie s'entortillait,
Laissant filer là-bas,
Mes désirs inutiles.
Tu étais près de moi.
Des écouteurs rivés,
Sur tes jolies oreilles,
Surgissaient les paroles,
D'un chanteur inconnu.
Le temps était figé,
La lumière ondulait.
C'est à ce moment-là,
Que tu m'as regardé
Et que tes douces lèvres,
Ont effleuré les miennes.
Chérie, ce baiser-là,
Est resté, à jamais,
Gravé dans ma mémoire.
Les années ont passé,
La poussière a couvert,
Tous mes beaux souvenirs
Et seul surgit du vide,
Comme un îlot perdu,
Ton tout premier baiser.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 08/09/2012
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Commentaires
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Posté le 08/09/2012 à 23:16:27
L'histoire de ce baiser est très belle et très joliment contée. Bon poème. Marikita-501 |
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Marikita-501 |
Posté le 09/09/2012 à 06:16:35
Que d'émotion sort de ce chant toujours vivant d!un bel instant d'amour, lointain mais vivant, inoubliables instants; | |
flipote |