Les pavés sont glissants,
Dans la rue, sans ta main,
Je tangue sans parler.
J'ai perdu ce chemin,
Parfumé par tes rires.
Je suis le lapereau,
Qui ignore le danger,
De la horde des loups.
Ils sont là, ils approchent,
Ils m'entourent. Je suis seul.
Je vais les laisser faire.
Ton départ m'a déjà,
A moitié assommé.
Leurs crocs vont m'achever
Et creuser encore plus,
Les plaies de l'abandon.
Ne plus t'aimer, tu sais,
C'est le vampire puni,
Condamné pour toujours,
A ne boire que de l'eau.
La louve hésite encore,
Sa gueule est grande ouverte,
Ma gorge est dégagée,
Déjà prête à l'oubli.
Elle hésite, que sent-elle ?
Quel est donc ce parfum,
Qui lui tourne la tête ?
La louve me regarde.
Dans ses yeux, un mystère,
Elle croit voir devant elle,
Celui qui l'a aimée,
Jadis, en d'autres temps.
Alors, sans rien comprendre,
Elle pousse un hurlement,
Qui n'est qu'un cri d'amour.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 22/09/2012
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qu'elle magnifique poeme, entre regret, sentiment et douleurs et compassion, splendide, je le trouve vraiment magnifique ! | |
Cindy P |