Ce n'était plus le temps des grandes cathédrales,
Sous leurs murs effondrés, on entendait ses râles.
Elle a osé hurler. Alors parvint des cieux,
Comme une symphonie qui fit pleurer les Dieux.
Sa blessure enflammée carbonisait les mains,
Son trésor ressemblait aux forges de Vulcain.
De la lave brûlante fusait d'entre ses chairs
Et ses cris gutturaux, affreux, saturaient l'air.
Ils revenaient hanter les plaines recouvertes,
Des cendres des défunts. Et les masures ouvertes,
Vomissaient les nausées de tous les disparus.
Les fantômes étaient là, transparents, et repus
Des souvenirs lointains des guerres et des famines,
Des prisonniers passant sous les fourches caudines.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 27/03/2019
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Commentaires
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Posté le 27/03/2019 à 12:42:30
Bravo, ce poème a un souffle puissant (de dragon) qui passe par des vers lyriques et quasi apocalyptiques ! Après le temps des cathédrales, vient le temps des gargouilles ! Je lis une allégorie quant aux cendres des disparus et des défunts. Et ce retour des prisonniers est éloquent... |
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jacou |
Posté le 27/03/2019 à 13:52:56
C'est impressionnant! bravo! | |
isabelle64 |
Posté le 27/03/2019 à 14:06:33
Magnifique bravo | |
philomène |
Posté le 27/03/2019 à 23:28:26
Quelque chose de sublimement baroque habite ce poème, merci Virgile ! J'ai beaucoup aimé parcourir ces vers aussi sombres qu'évocateurs, et beaux ! | |
Alphaesia |