L'aurore a façonné les traits de son visage,
Elle dort sous la mer et devient une image.
La sirène a pleuré, nichée au fond des flots,
Dont le lent va-et-vient a noyé ses sanglots.
Les voiles en lambeaux laissent passer le vent,
Qui crie avec fureur ses douloureux tourments.
Dans ces endroits perdus, ces périlleux voyages,
Les bateaux fracassés sont devenus mirages,
Errant sans renoncer tout autour de ces îles,
Tels des oiseaux de proie qui planent sur les villes.
Alors le doute est né, a grandi, sans partage,
Devenu encre noire, il a écrit les pages,
Du livre de la vie. Il a créé la peur,
Distillé les envies, façonné les malheurs.
On marche sur un fil. Nos jambes sans béquilles,
Sont des marteaux rouillés privés de leurs faucilles.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 20/09/2020
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Commentaires
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Posté le 20/09/2020 à 07:58:14
Très puissant ce poème avec des superbes métaphores, particulièrement les derniers vers! | |
Banniange |
Posté le 20/09/2020 à 11:06:25
Magnifique poème sur ces sirènes belles et désirables pour les uns mais aussi synonymes de mort pour certains marins. Vos vers sont de toute beauté. | |
eliosir |
Posté le 20/09/2020 à 19:23:17
Bonsoir, Beau !! J'ai une Question : :) Pourquoi l'Homme est Il si facile à prendre en de tels Filets ? Bravo ! Lys.. |
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Lys-Clea |