Parfois les jours s'emmêlent,
Comme tes longs cheveux,
Tels des nids d'hirondelles,
Sur les arbres trop vieux.
Ta peau, un parchemin,
Que je voudrais bien lire,
Puis sentir sous ma main,
Le grain de tes soupirs.
Dans tes yeux, insondables,
Comme des puits sans fond,
S'accumulent, innommables,
De tragiques visions.
Ton sourire s'est éteint,
Sous tes torrents de larmes
Mais ton triste destin,
N'efface pas ton charme.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 17/11/2018
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 17/11/2018 à 10:33:40
C'est touchant et beau Virgile | |
Estaile |
Posté le 17/11/2018 à 11:31:21
Un écrit qui commence désarmé et qui finit par une belle délicatesse ...bravo Virgile ! | |
Yuba |
Posté le 17/11/2018 à 13:58:06
Une idylle qui a de la tristesse en elle, j'aime votre douceur dans l'évocation de choses profondes et graves. Merci beaucoup Virgile. | |
jacou |