Du tronc unique,
Trois sursauts divergents.
Plus haut, dans le fin treillis,
Apparaissent comme de fines moisissures.
Le sol sourd,
Tapis de feuilles mortes,
Griffures raclures.
Le ciel gris prolonge en de fines traînées,
Les cris angoissés des oiseaux.
Plus bas la terre,
Gîtes et tombes,
Grisaille de bois et de branches mortes,
De l'eau pâle reflet de la mort,
Cachée et repue.
Deux gros yeux noirs,
Roulent dans la foudre.
La brillance s'est figée.
Maintenant la dureté du regard,
Semble provenir des petits boutons noirs,
Bien cousus avec soin,
Dans les orbites de l'ours en peluche.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 23/02/2011
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