Les matins sont si froids,
Sans toi, c'est encore pire.
Je me noie sous la couette,
Ma bouée dégonflée.
-
Je suis comme le marin,
Privé de sa sirène,
Comme le clown étourdi,
Sans nez rouge, égaré.
-
La porte s'est refermée.
Sur le vieux guéridon,
La bougie s'est éteinte,
Le cendrier vidé.
-
J'étouffe sans mon air,
Tous tes parfums s'enfuient,
Je cherche à tâtons,
Mes si vieux souvenirs.
-
Je ne veux oublier,
Ni tes gentils sourires,
Ni ta voix dans la nuit,
Ni tes beaux mots d'amour.
-
La cale s'est remplie,
Le navire prend l'eau
Et je suis seul à bord,
Comme un vieux capitaine.
-
Ma vision devient floue,
Mes poumons se compriment,
Il ne reste de toi,
Que la vague qui expire.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 25/06/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 25/06/2011 à 09:47:32
Douce tristesse ou déchirante dépossession de l'être dont tu aurais besoin... Une poésie qui excelle, bravo. Bravo. | |
Moonsorry |