C'est une rue qui monte,
Qui ne descend jamais.
Tout en haut, un docteur,
Guérit les maux du cœur.
-
Sur la terre durcie,
Les traces des charrues,
Vieillissent et se détestent,
Mortes avant la nuit.
-
Pour les gens, fatigués,
En bas, une boutique,
Tenue par un chinois,
Plus ventru que barbu.
-
Il vend, dans des flacons,
Des potions qui guérissent,
Des nectars de serpents,
Des cylindres à souhait.
-
Le docteur le déteste,
C'est lui qui l'a ruiné.
Un matin sans soleil,
Le boutiquier chinois,
-
Fut retrouvé pendu,
Noyé dans son formol.
La police conclut,
A une mort naturelle.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 21/07/2011
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Commentaires
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Posté le 21/07/2011 à 12:07:26
Quelle histoire ! | |
Iloa Mys |
Posté le 21/07/2011 à 20:28:59
Salut, C'est /é-OwL... j'aime beaucoup celui. Une petite remarque toutefois, "Mortes avant d'arriver" ça fait bien 7 syllabes non ? :D |
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Sencre |
Posté le 21/07/2011 à 21:43:34
A Sencre. Merci. Effectivement. Je n'ai pas pensé à la liaison entre "Mortes" et "avant" et en phonétique j'ai lu "Mortavant" au lieu de "Mortezavant". |
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virgile |